« Avec VÊPRES, nous partageons les mêmes valeurs : proximité, réactivité, agilité et audace. »

Franck ANDREU, directeur des sites industriels d’URIAGE.

Quelles sont les différentes activités d’URIAGE ?

Franck Andreu : Toute l’activité d’URIAGE s’articule autour de l’eau thermale du même nom. La minéralité unique de cette eau lui confère notamment des vertus hydratantes, apaisantes et cicatrisantes. Utilisée au sein de l’établissement thermal depuis 200 ans, elle a été au cœur du développement de la marque et du laboratoire, qui ont vu le jour en 1992. Les sites industriels, eux, ont été créés en 2002. L’activité dermo-cosmétique a débuté à Uriage-les-Bains et l’essor de l’activité a imposé au fil des ans le transfert de plus en plus d’activités vers le site d’Échirolles.

Aujourd’hui, le site d’Échirolles abrite l’essentiel de l’activité des laboratoires URIAGE ?

F.A. : Oui, nous avons maintenu à Uriage-les-Bains les seules activités de contrôle qualité, avec deux laboratoires de contrôle physico-chimique et bactériologique, ainsi que le conditionnement de l’eau thermale en aérosol. Une dizaine de personnes y travaillent. Le site d’Échirolles quant à lui rassemble près de 200 personnes et gère désormais l’intégralité des activités de production et logistique ainsi que toutes les fonctions support.

À quel besoin répondait la construction d’une zone de conditionnement par VÊPRES ?

F.A. : Depuis sa création, le site d’Échirolles a nécessité plusieurs extensions. En 2008, la surface du site était déjà passée de 10 500 m² à 12 500 m². Lorsque je suis arrivé, en 2015, le site était de nouveau saturé et j’ai proposé une extension globale de 9 000 m². Le projet a permis d’aménager successivement la logistique, puis la fabrication. Parallèlement, nous avons aussi modifié notre organisation dans le but d’équilibrer les capacités entre la fabrication et le conditionnement.

Quelles sont les caractéristiques de cette zone de conditionnement ?

F.A. : Les zones de conditionnement exigent des normes moins drastiques que les zones de fabrication mais nécessitent néanmoins une norme ISO 8, donc un environnement propre et maîtrisé. Nous travaillons des produits potentiellement contaminables et nous devons également respecter notre démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises). L’industrie cosmétique s’engage à réduire le nombre de conservateurs et leur concentration, ce qui oblige à maîtriser beaucoup plus encore les environnements de fabrication et de conditionnement.

La proximité fait partie des valeurs d’Uriage : cette dimension a-t-elle pesé dans le choix de VÊPRES ?

F.A. : Oui, cette donnée fait partie de notre démarche RSE mais plus largement, elle s’inscrit dans une stratégie industrielle. De manière générale, nous veillons à ce que les entreprises qui interviennent chez nous soient locales et d’une taille adaptée. URIAGE est un peu comparable à VÊPRES en cela : nous sommes tous deux des « grosses PME », donc nous nous comprenons. Nous savons être à notre place et les valeurs qui priment chez nous sont la proximité, la réactivité, l’agilité et l’audace.

Des valeurs dont VÊPRES a fait preuve pour ce chantier ?

F.A. : Tout à fait. Je tenais à les interroger parce que j’avais lu plusieurs articles élogieux à leur sujet et j’avais eu, par différents biais, des retours positifs de précédents chantiers menés par eux. Leur offre était intéressante et, indépendamment du prix, j’ai très vite perçu leur professionnalisme et leur grande capacité d’écoute. Ils sont revenus vers nous rapidement, en soulevant les bonnes questions, ce qui nous a mis en confiance. Aujourd’hui le chantier est achevé et je ne regrette pas du tout ce choix !

Le respect des délais était-il un enjeu important ?

F.A. : Il l’est toujours ! Les délais pour ce chantier étaient, à mon sens, raisonnables pour être livré dans des « conditions normales ». Mais les tensions étaient liées à l’augmentation tarifaire des matériaux et aux difficultés d’approvisionnement. Mais c’est là aussi que réside la force d’une entreprise locale et à taille humaine, dans sa capacité à être agile et à s’adapter aux aléas. Habituée à faire face à de nombreuses contraintes, VÊPRES a su être pragmatique et arrangeante pour mener à bien ce chantier.